LA DIMENSION PHILOSOPHIQUE
Quelques constats
Jusqu'à ce
jour la sélection était naturelle. Nous sommes actuellement engagés dans une
sélection artificielle telle que la préconisait le pape de l'eugénisme, Francis
Galton[1], au
début du XXe siècle.
Dès lors qu'un
dépistage est techniquement possible, comme par exemple celui de la trisomie 21
qui débouche presque systématiquement sur un avortement, on peut imaginer une
extension immodérée de cette sélection ayant pour objectif d'obtenir des
enfants de plus en plus "parfaits".[2]
Prétendre
maîtriser la sélection est une forme de néo-darwinisme ; certains scientifiques
annoncent que ce contrôle, intégrant des variations successives imprévues,
finira par produire des mutations pouvant déboucher sur des espèces nouvelles
(encore "humaines" ?) plus "performantes" que nous.
Derrière cette
volonté d'amélioration se cache une peur, celle de la nature incontrôlable,
liée à une obsession : courir zéro risque. Le sentiment de notre fragilité et
de notre impuissance face à la nature imprévisible donc dangereuse, incite, dès
lors que les technologies le permettent, de mettre en place les moyens de se
préserver du hasard biologique, de la souffrance, de la maladie, de la
vieillesse et, bien sûr, de la mort. Le fantasme d'une toute-puissance à portée
de main mène vers une utopie perverse : devenir les créateurs de nous-mêmes,
producteurs plutôt que reproducteurs. Les technoscientifiques se prennent pour
Prométhée.
En fait, ils
vivent une forme de dépression née dans les Années Trente. L'avènement des
sciences appliquées instille progressivement dans l'esprit de certains
chercheurs que l'humain doit se débarrasser de la nature, source de faiblesse,
au profit des machines. Tout devra être mis en œuvre pour se montrer à la
hauteur des machines. Dans les Années Cinquante (conquête de l'espace avec
l'apparition du mot "cyborg" désignant les astronautes) l'homme se
perçoit de plus en plus à la remorque des machines, se sent impuissant face à
elles. Il a honte de sa fragilité, de sa faiblesse, bref, de n'être
"qu'humain". Se considérant comme insuffisant, incomplet, inachevé,
il va donc travailler à s'augmenter. Se sachant fini, il va agir dans le but
d'être immortel.
En réalité ce
sont des hommes diminués, ceux qui rêvent de l'homme augmenté[3]. Et
quand ils prétendent augmenter l'intelligence c'est leur propre intelligence
qu'ils souhaitent augmenter.
Vouloir se réinventer,
se modifier en permanence, est une démarche mortifère, signe d'auto-mépris. On
ne peut en effet vénérer autant la technologie sans être motivé par un
sentiment de mésestime à l'égard de qui nous sommes. Il est logique dès lors de
se débarrasser de l'homme ancien, des vieux et des déviants.
On comprend
dès lors que le transhumanisme mette de côté toute forme de culture autre que
celle rattachée aux technosciences devenues priorité absolue. La philosophie,
la littérature, les arts deviennent accessoires, sans grand intérêt. Seule
compte la rationalité.
Ce culte de la
raison n'est pas nouveau. Nous opposant aux animaux elle fonctionne comme un
avantage sélectif. La part irrationnelle de notre psyché est jugée sans aucun
intérêt à commencer par la contemplation ou toute autre manifestation de
l'esprit échappant à des critères démontrables. Il n'est pas étonnant que,
progressivement, la technologie ait pris le pas sur les autres moyens
permettant d'appréhender la réalité.
Pourtant, au XIXe s.
quelques philosophes socialistes dénoncèrent les dangers du machinisme naissant
: les conditions de travail seraient inhumaines, prédisaient-ils, les
ressources naturelles s'épuiseraient, la terre serait souillée… Ils ne furent
pas écoutés par les économistes libéraux pour qui, à les entendre, la machine
serait un instrument d'émancipation neutre, une source de progrès et de
bonheur… Peu pensaient alors, et peu de leurs héritiers pensent actuellement
qu'une technique, même géniale, est un objet potentiellement social, source de
clivages humainement regrettables – voire inacceptables. Relisons Zola, Wells,
Huxley, Orwell[4]...
Pourquoi, philosophiquement, le
transhumanisme est-il une aberration ?
Lorsque
Prométhée eut volé aux dieux le feu de la connaissance, Zeus, dans sa grande
sagesse, comprit que cette connaissance ne suffirait pas à faire exister
l'homme : la seule technique l'entraînerait vers sa fin. Il appela à la
rescousse Hermès, le dieu de la communication. Jointe à l'outil, la parole
permettrait la survie de l'humanité.
Or, comme
évoqué plus haut, l'hypertrophie de la technoculture se fait au détriment de la
pensée philosophique, littéraire, artistique… L'information remplace le langage
de la réflexion. Cela n'est pas considéré comme négatif par certains
transhumanistes pour qui tout va mal justement à cause du langage qu'il
conviendrait de remplacer par des codes sans polysémie, voire par la télépathie
qui n'exige pas le détour des mots.
La
"novlangue"[5]
d'Orwell est en place depuis un bout de temps. Mais il y a du nouveau. Il
suffit de téléphoner à une administration, à un service public ou à certaines
entreprises privée pour s'en rendre compte : nous sommes dans un non-dialogue
avec des machines qui parlent. Avons-nous conscience d'être asservis par des…
serveurs ? Tous soumis à la même mécanique vocale, tous contraints de répondre
automatiquement, que nous le voulions ou non, nous sommes esclaves[6] et
esclaves consentants puisqu'en démocratie on choisit ses représentants.
Concernant une
autre facette de la communication appelée à se réduire de plus en plus, les neurones miroirs
(ceux qui nous permettent d'éprouver les émotions de l'autre) disparaîtront.
Un robot peut mimer
l'empathie mais jamais la ressentir. Or une société ne peut fonctionner
harmonieusement sans empathie : l'homme est un animal avant tout relationnel.
Cela n'empêche pas la mise en vente déjà présente de robots censés soutenir les
personnes seules, âgées ou à mobilité réduite. Le sourire peint sur des visages
plastifiés comblera-t-il le manque de communication nécessaire à la santé de l'esprit
? Dans l'émission "La tête au carré"
du 9 décembre 2016, Rodolphe Gelin, responsable de
l’innovation chez SoftBank Robotics, déclare que les robots sont destinés à
devenir des "compagnons". A-t-il connaissance de l'étymologie de ce
terme ("ceux qui partagent le même pain") et de ce qu'elle suppose de
proximité ? Quant à la "communication" entre l'humain et le robot, il
conviendrait d'en préciser la nature, la communication ne pouvant en aucun cas
se réduire à un échange d'information, à une interaction fonctionnelle.
"Tuer la
mort", déclare la Société Calico
de Google… Ce qui, en attendant, est déjà partiellement réalisé est le meurtre
de la vie. En tout cas la vie telle qu'elle se présente encore actuellement,
avec ses accidents heureux ou malheureux, ses imprévus, ses retournements de
situation, les choix qu'elle offre, bref, avec tout ce qui ne dépend pas de
nous et peut provoquer certes de mauvaises surprises mais aussi
l'émerveillement et la joie. Sur le plan purement biologique la vie invente
sans cesse, crée des mutations. Rompre la chaîne naturelle, celle de l'hérédité
et celle de la lignée imprégnée d'un environnement culturel, des croyances,
supprime le "jeu des possibles"[7] qui, de
génération en génération, façonne l'être. C'est la négation de ce que déclarait
François Jacob : "Il se pourrait que les mythes contribuent à la cohésion d'un groupe
humain en liant ses membres par une croyance en une origine et une ascendance
communes. C'est vraisemblablement cette croyance qui permet au groupe de se
distinguer des autres et de définir sa propre identité."
Sans compter que si
tout est planifiable comme un GPS nous nous privons de l'exercice d'une liberté
de choix, certes parfois source de déconvenues, mais aussi génératrice de
satisfactions dues à personne d'autre qu'à nous. Il est en effet plus exaltant
d'être cause de son succès que de le devoir à un algorithme…
Nous sommes enracinés
dans un terreau fertile fait de limitations et de finitude. Aussi douloureux
que cela paraisse parfois, ce terreau nourrit notre énergie vitale, stimule
notre inventivité et notre aptitude à nous connaître nous-mêmes.
Nos incapacités, nos
limites incitent également à faire appel à la compétence pratique ou
psychologique des autres. Des liens nombreux et précieux sont ainsi tissés
entre les individus et forment une trame d'interactions enrichissantes et, à
l'occasion, de solidarité. Or la démarche transhumaniste est par essence
individualiste et, disons-le, égoïste. Faut-il préférer la juxtaposition
d'individus prétendument "libres" au "vivre ensemble" dont on
sait à quel point il est équilibrant ?
Et la cellule
familiale, à quoi ressemblera-t-elle ? Un enfant éprouvette sera-t-il aussi
attachant et "implicant" que celui porté neuf mois durant dans le
ventre de la mère ? Sera-t-il autant
relié à ses parents ? Un enfant apprend à découvrir ses parents avant
l'accouchement. Son identité est teintée de celle de ses géniteurs non
seulement grâce aux chromosomes mais aussi aux perceptions extra-utérines,
forme de communication qui incite les parents à plus de conscience et
d'implication affective.
La fonction sexuelle
sera également modifiée, en ce sens où seront séparés l'acte de procréation et
l'acte d'amour. Ce dernier se limitera au seul plaisir, ce qui n'est peut-être
pas condamnable en soi, mais oblitère cependant une possible dimension
affective supplémentaire.
"L’homme augmenté sera, en
effet, délivré de certaines limites − l’oubli et le sommeil grâce au Modafinil, la
distraction grâce à la Ritaline, la distance ou la pesanteur grâce aux exosquelettes. Mais il
ne sera pas plus libre, loin s’en faut, d’opposer un refus au système social −
compétitif, concurrentiel, chronophage… − qui exploite ses capacités animales à
réagir et à assumer les automatismes incarnés dans les machines. Il ne sera pas
plus libre d’imaginer un devoir-être même utopique à objecter au conformisme
des normes qu’on lui imposera […]
L’uniformisation imposée par les
formats de la technologie, les normes des programmes, pourront être accueillies par lui
comme une libération, mais il aura perdu l’inquiétude existentielle qui nourrit
la culture et le monde symbolique auquel le bioconservateur reste attaché. (Jean-Michel
Besnier)"
Le transhumanisme n’est
pas un humanisme. Il ne l'est pas pour toutes ces raisons qui, sous prétexte de
le "libérer", ôtent à l'individu les outils lui permettant de se
forger une liberté issue de sa propre volonté et non imposée par les
manipulations diverses dont il serait alors le fruit préalablement calculé.
Certes, le transhumanisme limitera l'ignorance dans laquelle nous sommes de qui
nous sommes… Mais cette ignorance, et l'inquiétude existentielle qui peut en
résulter ("Qui suis-je ?") n'est-elle pas le combustible qui alimente
notre aptitude à nous penser et à penser notre conception du monde ? L'homme
programmé (car il le sera peu ou prou) ne sera plus capable de s'opposer au
système qui en serait le créateur. Victime plus ou moins consciente
d'automatismes (nous le sommes déjà partiellement), manipulé en douceur (nous
le sommes bel et bien), pour peu que sa santé et son confort soient améliorés,
il n'aura plus d'objections à présenter aux normes qui régiront son existence.
Au nom du bien-être il aura fait le deuil de sa liberté.[8]
Sur le plan
éthique de nombreuses réflexions émergent. Celle qui nous paraît la plus
importante est la réification progressive de l'être humain. Ce dernier devient
peu à peu un objet sur lequel "on" (les possesseurs du pouvoir
économique) intervient à loisir. La démarche transhumaniste est semblable à
celle consistant à se débarrasser d'un téléphone portable aussitôt qu'un
nouveau modèle plus performant est mis sur le marché. La similitude est
d'autant plus frappante lorsqu'on examine cette dimension économique du
phénomène. Le corps d'un homme transformé et à plus forte raison augmenté,
devient un enjeu économique dont on n'imagine même pas l'importance mais que
les investissements consentis par les GAFA laissent pressentir. "Les Gafa génèrent l’équivalent du PIB du Danemark,
la 35e puissance économique dans le monde. Google, Apple, Facebook et Amazon totalisent
316 milliards de dollars de chiffre d’affaires et emploient ensemble
252 000 personnes. Le Danemark affiche un PIB de 330 Md$ pour une
population de 2,7 millions d’habitants. En termes d’efficacité économique par
personne, le Royaume du Nord est donc loin du compte…"[9]
Il serait naïf de voir
de la philanthropie dans les investissements exorbitants que consentent les
GAFA… Notre corps les intéresse en ce qu'il représente un placement sûr et
durable.
Nous avons signalé plus
avant que les arguments de celles et ceux qui se refusent à n'être qu'un corps
plus un esprit relèvent essentiellement de la croyance. Opposer un acte de foi
à un scientifique dur est une démarche nulle et non avenue. Les arguments
visant à le convaincre que la personne n'est pas constituée que de matière et
d'énergie électrique, que sa conscience échappe au corps physique ou, en
d'autre termes, qu'il possède aussi une "âme", est peine perdue.
Les pratiquants de
yoga, les méditants, les grands Maîtres de toutes les disciplines spirituelles
auront beau faire appel à leur expérience (qui n'est pas la croyance, toujours
sujette à contestation), ils ne convaincront pas ceux qui n'accordent de crédit
qu'aux équations, aux formules complexes bien qu'idiotes. Pourtant…
La conscience est non-locale
Pourtant il nous vient
à l'esprit les expériences de plus en plus observées par des scientifiques et
qui concernent les EMI (Expériences de Mort Imminente). Le Dr Eben Alexander,
neurochirurgien, enseignant à Harvard, exerçant dans le très réputé
Massachusetts General Hospital de Boston, fut foudroyé par une méningite
bactérienne. Son cortex cérébral attaqué, il passa 7 jours dans le coma, entre
vie et mort. Avec 10% de chances de survie, il n'aurait été qu'un organisme
végétatif. Contre toute attente, il a survécu et a récupéré toutes ses
facultés. Mais le plus intéressant est l'expérience dont il témoigne.
"En
tant que neurochirurgien, je n’accordais pas de crédit aux expériences de mort
imminente (EMI), explique-t-il. Le cerveau est un mécanisme très
délicat. Réduisez l’apport d’oxygène et vous obtiendrez à coup sûr une
réaction. Ça ne m’étonnait donc pas beaucoup que des personnes ayant subi des
traumas sévères reviennent de ces expériences avec d’étranges histoires de
voyages « paradisiaques » ou « hors du corps ». Mais pour moi, cela ne
signifiait pas que ce voyage ait une quelconque réalité."
Sauf que ce qu'il va vivre va le faire changer
complètement d'avis : "Je n’avais pas du tout la mémoire d’avoir été
Eben Alexander, ni d’avoir eu des attributs humains. J’étais juste une tache de
conscience. Et même si je n’avais pas de mots, j’ai quand même commencé à
expérimenter une sorte de questionnement : qui ? quoi ? où ?" Au-delà
du récit étonnant qu'il fait de son expérience[10],
l'intérêt est que son témoignage corrobore d'autres faits démontrant que
certains sujets reconnus morts cliniquement demeurent conscients hors du corps
et ce, insistons, alors que le cerveau ne fonctionne plus. "Le cardiologue néerlandais Pim van Lommel a mené avec ses collègues une étude dans 10 hôpitaux
des Pays-Bas. Sur les 344 patients ayant survécu à un arrêt cardiaque, 62 (18
%) ont fait une EMI. L'étude fut publiée dans la revue médicale The Lancet en
décembre 2001. La conclusion : aucune des explications matérialistes
habituelles ne tient la route.
Pim van Lommel émet l'hypothèse que la
conscience n'est pas localisée dans le cerveau, qui servirait alors d'interface
à celle-ci, un peu comme un poste de télévision. Les consciences seraient des
champs interconnectés pour lesquels le temps et l'espace n'existeraient
pas."[11] Cette
"découverte" de la non-localité de la conscience corrobore
complètement les déclarations de plus en plus nombreuses et concordantes issues
des recherches en lien avec la physique quantique et post-quantique, émises par
les physiciens les plus en pointe qui osent se démarquer des théories
académiques orthodoxes malgré les titres universitaires on ne peut plus
officiels et politiquement corrects qu'ils ont accumulés comme Philippe Bobola[12] et
Philippe Guillemant.[13]
De même que nos outils de réception (télévision,
téléphones, etc.) reçoivent de l'information mais ne la produisent pas, le siège de la conscience ne serait pas
dans notre cerveau mais hors de nous, donc : extra-neuronale.
Sans compter qu'il donne raison aux diverses
métaphysiques et traditions spirituelles
(dont l'hindouisme, le taoïsme, le chamanisme, etc.) envisageant
l'existence d'une "âme", d'une "conscience" immortelle
(donc non circonscrite dans un corps), ce constat est d'une importance
considérable : la volonté des transhumanistes de recréer ou de télécharger un
cerveau ne les conduira jamais à reconstruire un humain car ce qui différencie
avant tout l'humain d'une machine est la conscience.
Si, comme tout le laisse à penser, cette conscience
n'est pas contenue dans le cerveau, les projets les plus ambitieux et les plus
optimistes des apprentis démiurges sont voués à l'échec. L'essentiel, qui fait
que l'homme est homme, manquera aux machines les plus perfectionnées. Les
transhumanistes les plus doués demeureront des nains parce qu'ils n'accordent
que deux dimensions à l'homme (corps – mental) alors que, plus les recherches
de pointe avancent, plus elles confirment ce que les Veda ou autres textes
anciens affirmaient : la nature est irréductible à toute définition de type
matérialiste et l'homme n'est pas bidimensionnel. Les états de conscience
expérimentés par les mystiques (yogi, chamans…) ou les victimes d'EMI (Expérience
de Mort Imminente - NDE en anglais) attestent de la richesse beaucoup plus
subtile et illimitée de l'humain que ne le pensent les technoscientifiques et
font sauter les limites artificielles entre rationalité et irrationalité. Le
monde obéit à différentes logiques et non à celle binaire du monde des
computeurs.
Les implications de la démarche transhumaniste sont d'ordre
métaphysique. Quant à ses prétentions elles apparaissent dérisoires puisqu'elles visent à l'élaboration d'un surhomme alors que l'homme
n'est pas encore construit.
[1] Neveu de Darwin, déclare la
nécessité d'améliorer l'humain pour le mettre à la hauteur des machines qu'il
produit. Sa démarche est eugéniste.
[2] Cette notion
de "perfection" est aberrante et perverse : il suffit de constater
que certains artistes démontrent, par leur œuvre picturale, musicale, etc.
qu'un manque peut être à l'origine d'une augmentation.
[4] … et, pour ceux que cet aspect
intéresse : François Jarrige, historien des sciences.
[5] Le
principe de la novlangue
(inventée par George Orwell pour son roman 1984
publié en 1949) mérite d'être connu : "plus on diminue le nombre de mots d'une langue, plus on diminue le
nombre de concepts avec lesquels les gens peuvent réfléchir, plus on réduit les
finesses du langage, moins les gens sont capables de réfléchir, et plus ils
raisonnent à l'affect. La mauvaise maîtrise de la langue rend ainsi les gens
stupides et dépendants. Ils deviennent des sujets aisément manipulables par les
médias de masse tels que la télévision." (Wikipédia)
[6] Voir le film de Ken Loach . Moi, Daniel Blake, 2016
[7] Le Jeu des possibles est le titre d'un essai de François Jacob
(1983)
[8] On pourra alors
savourer cette strophe de Mallarmé tirée de L'azur
: "Le Ciel est mort. - Vers toi,
j'accours ! Donne, ô matière,
L'oubli de l'Idéal cruel et du Péché
A ce martyr
qui vient partager la litière
Où le bétail heureux des hommes est couché…"
[9] Chiffres de 2014. En
savoir plus sur http://www.silicon.fr/google-apple-facebook-amazon-10-choses-savoir-gafa-103205.html#mmZtHVPJxkfOxI1T.99
[11] Citation sous-titrant la vidéo https://www.youtube.com/watch?v=VVt1wgAt5qk (you Tube). L'enquête complète
s'intitule "Faux départ". Elle est à voir sur You Tube à l'adresse : https://www.youtube.com/watch?v=98NBEjaTj4k
Claire
et intéressante interview du Dr Pim van Lommel sur You Tube : https://m.youtube.com/watch?v=ySazXCnE05c
[12] Voir par exemple la vidéo
"Le cerveau est-il quantique ?" https://www.youtube.com/watch?v=loClcbzWOOE et "Théorie du
dédoublement" https://www.youtube.com/watch?v=i7kq4j3gdqs
[13] Nombreux documents concernant la
retro-causalité, la loi d'attraction, la synchronicité… A chacun d'user de son
esprit de discrimination pour ne pas tout accepter comme valable.
I really like it when folks come together and share views.
RépondreSupprimerGreat website, continue the good work!