Les techniques respiratoires dans le Hatha-Yoga (= prânâyâma)
Le chapitre II de la HATHA-YOGA-PRADIPIKA (abréviation : HYP), ouvrage de référence (édité chez Fayard avec préface de Tara Michaël) pour tous les professeurs de yoga (sérieux), aborde de façon très technique la respiration comme moyen de progression psycho-mentale... et spirituelle.
Rappelons que la HYP ne semble pas antérieure au
XVe siècle.
Elle n'invente rien mais reprend autrement ce
qui était déjà connu depuis très longtemps. En effet, la science du hatha yoga,
sous sa forme systématique, apparaît en Inde dès le VIè siècle.
La HYP est donc écrite
après un bon nombre d'ouvrages - y compris les Yoga-Sutra de Patanjali.
Les différences entre
les deux ouvrages montrent que celui qui nous intéresse ici se démarque
volontairement du précédent. Et cela sur un point essentiel : l'absence de tout
précepte "moral", de toute dimension spirituelle - apparemment. Comme
si le hatha-yoga ne concernait que le corps physique et psycho-mental. Précisons :
le hatha-yoga concerne le corps et l'esprit. Mais il ne nie pas pour autant
l'"âme". Simplement, il prépare corps et mental à une harmonie
préalable qui permettra ensuit à l'adepte d'amorcer son évolution spirituelle.
Il s'agit en quelque
sorte de préparer le terrain, d'unifier l'être - souvent fractionné - bref, de
vivre d'abord au niveau des corps les plus "grossiers" (ce terme est
sans nuance péjorative) puis de créer une harmonie suffisante entre ces corps
et les plus subtils, pour que disparaisse tout conflit. Alors seulement peuvent
être envisagées la maîtrise du mental et les disciplines, sans craindre la
naissance de graves troubles de type schizoïde.
L'intérêt n'est pas de
savoir ici qui, de Patanjali ou de l'auteur de la HYP a raison. L'intérêt est
que la HYP préconise d'abord un nettoyage, une purification préliminaire et
nécessaire à tous les autres yoga. Viennent d'abord les nettoyages
physiologiques avec les kriyâ ; puis
la maîtrise du mental.
D'abord le prânâyâma - pour pacifier le mental
Le but final du prânâyâma n'est pas corporel
mais psycho-spirituel : opérer sur soi l'alchimie qui libérera l'être. Mais
dans l'esprit du hatha-yoga, il faut passer par la porte du corps pour
atteindre le lieu de l'âme. Quand les kriya
ont débarrassé le corps de ses impuretés, quand ils ont permis aux structures
énergétiques de s'équilibrer, de se stabiliser, le prânâyâma va lui aussi réaliser un équilibre mais à un niveau plus
subtil : celui du mental. La concentration deviendra alors possible, puis les
stades ultérieurs menant à la méditation. C'est dire que le prânâyâma va jouer un rôle essentiel dans la sadhana
puisque c'est par lui (en lien avec les âsana)
que va s'opérer l'éveil des chakra.
Nous centrerons notre
propos sur le domaine qui nous est le plus accessible et surtout le plus
indispensable : la pacification du mental. Cela est une rude tâche et pourtant
le préliminaire incontournable avant d'entreprendre quoi que ce soit d'autre.
Nous ne nous arrêterons
pas à reprendre ce que dit swami Satyananda dans son introduction à la HYP (pp
XXXVIII à XLI), si ce n'est pour en dégager ce point que voici : contrairement
à l'ordre que préconise Patanjali (calmer les fluctuations du mental d'abord
pour ensuite aborder les techniques respiratoires), la HYP propose de maîtriser
d'abord les prânâ, ce qui entraîne
comme effet de pacifier le mental.
Cependant, ce n'est pas
aussi simple : les effets physiologiques du prânâyâma
sont indésirables si l'on n'a pas préalablement pratiqué les shatkarma (= nettoyages) qui libèrent ida et pingala[1]. Cela fait,
l'énergie éveille sushumna (ce n'est
pas encore l'éveil de la kundalini).
On peut alors "méditer sans difficulté" (sic). En bref, le
hatha-yoga, dans un premier temps, laissant
de côté le mental travaille
d'abord sur le prânâ. D'après
l'auteur "il est nécessaire
d'effectuer ces exercices préparatoires en premier. Ensuite on peut aller plus
loin. Si la préparation est parfaite, il est nul besoin qu'on vous enseigne la
méditation. Un beau matin, pendant que vous pratiquez le prânâyâma, votre
mental sera élevé à une nouvelle sphère de conscience."
Nous voici donc prêts à
aborder le texte de ce chapitre 2. Il faudra le lire sans perdre de vue qu'il
est la transcription écrite d'un enseignement oral. Rien n'est développé. Le
style est lapidaire comme celui d'un aide-mémoire. Un certain nombre de
pratiques ne sont vraisemblablement pas indiquées : elles ne peuvent être
révélées que par un maître.
EXAMEN DU CHAPITRE 2
L'introduction de ce chapitre (sloka[2]
1, 2, 3)
peut nous stupéfier : l'auteur ne propose rien moins que d'arrêter de respirer
dans le but de ne pas mourir (mourir étant de rendre le dernier soupir - donc
le dernier souffle) ! On peut interpréter ce passage de plusieurs manières :
arrêter un peu le souffle (donc
ralentir le cycle expir-inspir) ou… l'arrêter complètement. Nous laisserons de
côté cette deuxième possibilité (que nous expérimenterons tous au moins une
fois le moment venu). La première, en revanche, nous la connaissons bien
puisqu'elle se produit entre deux phases respiratoires. En effet, à chaque fois
nous marquons une pause (plus longue après l'expir). Si mourir c'est ne plus
respirer nous mourons donc à chaque fois que nous respirons - ce qui, disons-le
en passant, atteste bien que vivre et mourir sont indissolublement liés dans un
continuum rythmique qui est le propre de toute existence. Cette pause, ce temps
d'immobilité peut-être prolongé dans le but de calmer le mental.
Il s'agit là d'une
expérience très concrète : lorsque nous sommes émus, troublés, la respiration
s'accélère. Si nous sommes détendus elle se ralentit. Si nous voulons calmer
notre mental nous devons calmer notre respiration. La tradition indienne dit
que tout être possède un "capital" de x respirations. Nous pouvons le
dilapider - donc mourir prématurément - ou le faire durer en évitant de mener
une vie "haletante". En Occident la durée de vie est plutôt liée au
nombre des battements du cœur.
Nadi suddhi (sl. 4 à 6)
Le prânâyâma ici présenté a une fonction de nettoyage des énergies
véhiculées par les nâdi. La libre
circulation de l'énergie, qui ne provoque plus de mouvements du mental, permet
au yogi d'atteindre un état d'équilibre intérieur, de sérénité totale. Les
tendances tamasique et rajasique s'effacent au profit de sattva. Le sloka 6 est clair : "… il faut pratiquer le prânâyâma
chaque jour dans un esprit sattvique jusqu'à ce que la sushumna nâdi soit
nettoyée des impuretés qui l'obstruent." Sans cette purification des nâdi rien n'est possible. Celle-ci va se
faire grâce aussi à…
Nadi-sodhana prânâyâma (sl. 7 à 20)
Shiva, la pure Conscience qui englobe tout, est inconcevable sans
l'énergie de Shakti, souffle de vie
qui l'anime (cf. dans notre tradition "anima", l'âme). Shakti se manifeste en nous d'abord
comme prânâ. Nous en approchons
grossièrement la réalité au travers de la respiration qui conditionne nos états
physiologiques, émotionnels et mentaux. Le yogi peut en percevoir l'état subtil
grâce aux nâdi : ce sont les fines
ondes de prânâ qui nous parcourent
comme des fils lumineux, vibrants et chauds. Le linga shârira (corps subtil) est un véritable réseau tissé de
milliers de ces nâdi. Le hatha-yoga
s'intéresse à 14 nâdi.
Lorsque le yogi prend
conscience de idâ et de pingala, il constate qu'à certains
endroits les nâdi semblent s'effacer
: l'énergie ne passe pas. Sur le plan grossier ce manque de fluidité est
ressenti sous forme de blocages, de tensions physiques, émotionnelles,
mentales.
Il ne faut pas pour
autant imaginer les nâdi comme des tuyaux
qui s'encrasseraient. L'idée de nettoyage nous impose celle de saleté. Le
domaine du yoga n'est pas celui de la plomberie. L'impureté dont il est parfois
fait mention n'est pas morale non plus. Il s'agit plutôt de déséquilibres énergétiques (autant au
niveau grossier qu'au niveau subtil) provenant du jeu des dualités : côté
lunaire l'emportant sur le côté solaire; centres du bas l'emportant sur ceux du
haut.
Expliquons un peu. Nous
recherchons systématiquement (et souvent inconsciemment) à renouveler les
expériences ressenties comme agréables donc à entretenir certaines tendances
sur les plans physique, émotionnel, mental. Cet attachement crée nos
répulsions, nos colères, bref, tout ce qui nous empêche de vivre tout avec la
même égalité d'humeur, voire le même détachement. L'énergie ne passe pas en
nous de manière fluide : elle se heurte à nos "aspérités",
tourbillonne, se bloque, se déchaîne parfois brutalement. Il s'agit encore là
d'images mais le résultat est que nous sommes malmenés : par la maladie, par
nos émotions, par les conceptions diverses que nous nous créons sur tout
(jugements divers, croyances, etc.) Nous sommes perturbés sur les trois plans…
et notre souffle en est un signe manifeste. Tant que durent ces perturbations,
ces vritti patanjaliens, il nous est
impossible d'atteindre l'immobilité dans le prânâyâma.
C'est pourquoi les
textes, comme ici la HYP, mais aussi beaucoup d'autres[3]
sont prolixes sur cette purification indispensable des nâdi avant une pratique du prânâyâma.
Tous s'accordent à affirmer, comme le fait Goraksha (voir note 1, sloka 95) :
"C'est quand l'ensemble des nâdi
(qui sont normalement obstrués) est purifié, que le yogi peut réellement
obtenir la capacité à maîtriser les souffles"
Ces techniques de
purifications sont tirées d'un article de Martine Huon, publié dans la revue Linga n° 47. Cet article reste très
fidèle à la tradition (dont celle de la HYP) et il est précis - ce qui est
souvent rare.
L'auteur envisage la
purification à deux niveaux : grossier et subtil.
1/ Niveau grossier
-
posture assise. Colonne
vertébrale tendue, le reste, notamment le visage, détendu.
- Bandha et mudrâ : mulâ-bandha léger en permanence. Jihvâ-bandha (langue plaquée contre le palais, pointe à la racine
des dents du haut). Khechari-mudra (langue retournée, pointe contre
la partie molle du palais).
-
Main gauche. Posée sur le genou
gauche.
-
Main droite : nâsâgra-mudrâ (index et majeur tendus,
joints, bouts posés entre les sourcils, pouce appuyé sur la narine droite,
annuaire et auriculaire sur la narine gauche). L'avant-bras reste détendu et
ne s'écarte pas sur le côté. Ou vishnu-mudra (index et majeur repliés vers la
paume de la main. Pouce sur narine droite, annuaire sur la gauche,
auriculaire tendu à la verticale.
Les doigts ne
décollent pas des ailes du nez et ne libèrent que la moitié du passage de
manière à accentuer le frottement de l'air.
-
Drishti : Bhrûmadhya (regard fixé sur le point
intersourcillier).
- Mantra : SO à l'inspir; HAM à l'expir. Ou HAM à
l'inspir et SA à l'expir. Ou le
mantra personnel.
-
Modalité du souffle :
. expirer à fond par
les deux narines
. boucher la narine
droite, la gauche à demi : inspir gauche silencieux.
. boucher la narine
gauche, déboucher la droite à demi : expir droite et ainsi de suite…
. terminer, après une
inspiration à droite, boucher les deux narines, faire les 3 contractions (mulâ, uddhîyâna, jâlandhara-bandha) et
retenir le souffle pour une durée de 4 fois le temps de l'inspiration.
. relâcher doucement
les contractions et expirer par les 2 narines. Reposer la main sur le genou.
Rester immobile dans l'observation.
-
Rythme : grande progressivité possible du débutant au très
avancé.
. commencer par un
rythme simple : 5'' d'inspir, 5'' d'expir en allongeant progressivement.
. introduire 5'' de
rétention après l'inspir.
. quand les rétentions
deviennent plus longues, les accompagner des bandhâ.
. possibilité
d'introduire 5'' de rétention après l'expiration ( = rythme carré ou samavritti)
. autre possibilité :
arriver au rythme classique : 1 temps d'inspiration (par exemple 5''
d'inspir), 4 temps de rétention (20''), 2 temps d'expir (10'').
- Visualisation :
. débutant : "voir" l'air qui monte dans la
colonne à l'inspir.
"voir" l'air
qui descend dans la colonne à l'expir.
. ensuite : quand
l'air passe dans la narine gauche (inspir ou expir) le voir monter à
l'inspir, descendre à l'expir, dans un canal de couleur lunaire, blanc
argenté, situé sur la gauche de la colonne vertébrale (idâ) et allant en une ligne légèrement courbe de centre d'énergie
de la base à celui du front.
Quand l'air passe dans la
narine droite, imaginer un canal de couleur solaire rouge, situé à droite de
la colonne vertébrale (pingalâ).
. les très avancés
peuvent suivre la trajectoire des nâdi
qui se croisent au niveau des différents chakra.
- Durée : 10' à 15' au début, puis allonger à un maximum de
25'.
- Effets : influence sur l'oxygénation, pureté du sang,
équilibre nerveux. Sensation de calme et d'énergie. Concentration plus
stable. Ces acquis sont la base permettant d'aborder nâdî-sodhana au plan subtil.
2/ Niveau subtil
La pratique doit être
absolument silencieuse, sans mouvement du ventre ni de la poitrine et
pratiquement sans air. Il ne s'agit plus de contrôler un souffle grossier
(l'air physique) mais de maîtriser l'énergie subtile du prânâ. Il n'y a plus, pour les yogi, très avancés, de respiration
à proprement parler, mais de vibration du souffle.
Nous ne nous arrêterons donc pas sur cette
technique qui ne diffère pas beaucoup (en apparence) de la précédente. La
concentration y est plus intense encore, le rôle des mantra essentiel.
L'assistance d'un maître apparaît primordiale.
|
Les six actions (sl. 31 à 43)
Il s'agit des 6 kriya (ce terme signifie
"action"), toujours des "nettoyages", purifications (sat karman)
Dhauti nettoyage
interne au moyen d'une bande de gaze
Basti lavement
Neti nettoyage
nasal avec un fil (petit tube de caoutchouc)
Trâtaka nettoyage des yeux par fixation d'un point
Nauli massage de l'abdomen avec les grands droits
Kapâlabhati nettoyage respiratoire
On constate une fois de
plus l'importance attribuée par le hatha-yoga au corps physique, à la nécessité
de préparer le terrain pour faciliter le passage des énergies. Le but,
rappelons-le, est de nature métaphysique. Le hatha-yogi s'appuie sur la matière
grossière pour réaliser, à la fin, "les
noces lumineuses de la conscience et de l'énergie qui doivent, plus que de
s'unir, éliminer ce qui les sépare dans cette vie et dans ce corps. Il n'est
pas question d'acquérir mais de perdre, pas question de s'enrichir mais au
contraire de s'affranchir de l'avoir (matériel et intellectuel), pas question
de s'épaissir, comme le font les hommes en vieillissant, mais de devenir
transparent jusqu'à en être vide." (C. Tikhomiroff)
Les différentes sortes de prânâyâma (sl. 44 à 78)
Les sloka 45 à 47
indiquent d'abord la nécessité ("on doit") de pratiquer les bandha.
Il s'agit, on le sait, de contractions.
-
mûla-bandha (décrit au ch. III, 61)
-
jâlandhara-bandha (III, 65)
-
uddiyâna-bandha (III, 55)
Leur but est d'orienter
le prânâ dans des directions
précises. C'est dire qu'ils sont utilisés lors des exercices de prânâyâma ou d'âsana. Seuls, ils ne sont d'aucune utilité. Il en est de même
pour les mudra qui leur sont souvent
associés. La Gheranda samhitâ décrit
25 mudra et bandha. La littérature yogique ne tarit pas lorsqu'il s'agit
d'énumérer les bienfaits thérapeutiques ou ésotériques de ces pratiques.
Nous résumerons chacun
des prânâyâma afin d'en mettre en
évidence la technique. Il faut donc voir ces indications comme un aide-mémoire
insuffisant à une pratique efficace. Remarquons que Brahmânanda, qui commente les
sloka, rajoute au texte même de la HYP des considérations relevant nettement
d'une pratique de type spirituel, voire religieux.
Rappel : Recaka : expir / Pûraka : inspir / Kumbhaka : rétention
Suryabhedana Ujjâyin
-Inspir : narine droite -
inspir : 2 narines avec son (sorte de
ronflement)
-Kumbhaka
: maximum - kumbhaka
- Expir : narine gauche -
expir : narine gauche
Sîtkârin Sîtalî
- Inspir : bouche (langue - inspir : bouche avec langue roulée en
"tube"
- Entre dents, son "ssssss") -
expir : 2 narines
- Expir : 2 narines
Bhastrikâ
- d'abord
environ 20 expirations successives (suivies d'une inspiration active)
rapides
et puissantes par la narine gauche.
- Une
inspiration puissante par la même narine.
- Répéter
20 fois ce cycle inspir-expir
- Terminer
par une inspir lente de la narine droite
- Rétention
longue
- Expir
lente par la narine gauche
- Reprise
de la respiration en soufflet par la narine droite
Bhrâmarin Mûrccha
- Inspir rapide - inspir
- Expir très lente et "bourdonnante" -
jâlandhara-bandha et rétention
-
Expir très lente
Plavini
- Remplir le ventre d'air
L'ultime prânâyâma
est kumbhaka
(sl. 73 et suiv.) sans recaka ni pûraka… Alors la kundalini est éveillée et sushumna
dégagée. Voilà pourquoi le hatha-yoga est nécessaire, mais pas suffisant :
"Sans Hatha, il n'y a pas de
Râja-yoga. Et sans râja-yoga, Hatha n'aboutit à aucun résultat" (sl.
76)
Les deux formes de yoga sont donc
interdépendantes, complémentaires, indispensables l'une à l'autre.
La HYP se situe donc dans la ligne de la
métaphysique tantrique qui donne une place centrale au corps physique, à la
structure énergétique intérieure, aux multiples pouvoirs qui y résident et
surtout au but ultime qui est souvent métaphorisé par l'union de Shiva (= la Conscience) et de Shakti (= l' Energie).
GD
[1] De racine sanscrite, les
nadis sont des canaux énergétiques dans lesquels circule le "Prana"
(ou énergie vitale pure) selon des règles très complexes, tenant compte des
heures, des mouvements solaire et lunaire et de l'état particulier de chaque
étre humain. Parmi les 72 000 canaux énergétiques répertoriés, formant une
sorte de filet ou d'enveloppe dans le corps, 3 nadi importants reliés
directement aux 7 chakras principaux, doivent être connus pour comprendre le
fonctionnement énergétique.
[2] =
paragraphe
[3] Shiva Samhitâ (ch. 3), Goraksha shatakam , Gheranda samhitâ (ch.
5), Yogatattva Upanishad (v. 36-45), Yoga chudamani Upanishad (v. 98-100).
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