Une série d'interviews pour plus de lumière sur le sens de notre quotidien
En quoi les enseignements de la Bhagavad-Gîta peuvent-ils non seulement nous être d'un grand secours pour nous aider à vivre mieux, mais changer fondamentalement le sens de notre vie ?
Faut-il
rappeler que tout yoga n’est pas une fin mais un moyen pour rendre possible
l’accès à la libération ? « Donnez-moi un levier et je soulèverai la
terre » disait Archimède. Un yoga, c’est cela : un levier qui rend
possible ce qui, de prime abord, semble une utopie. Le poids de l’ego est
apparemment inamovible. Celui des habitudes, celui des illusions s’y ajoutent.
La
Bhagavad-Gîtâ (que nous écrirons BG) nous offre des instruments de libération. Elle
n’est pas un ouvrage de théorie ni de pure spéculation. C’est un manuel
pratique, non pas fait pour garnir une étagère mais pour être consulté,
exploré, ruminé. Nous pouvons l’utiliser comme un livre de cuisine, pour nous
nourrir l’esprit, ou comme un livre de mécanique, pour nous réparer l’âme. Il s’adresse à toutes les enveloppes qui nous
constituent (les kosha), y compris
les plus subtiles. Cuisine peut-être, mécanique sans doute mais cuisine et
mécanique des anges.
La beauté
qu’il contient – et il en contient – n’est pas vain ornement : elle est
agissante, au même titre que la musique ou la poésie. Rien d’inutile dans cet
ouvrage – surtout pas l’inutile.
A quoi servirait un livre
fondateur si nous ne cherchions pas à nous l’approprier ? Certes, nous
avons la Bible, le Coran, la Torah… Si nous sommes de souche judéo-chrétienne
qu’avons-nous besoin d’aller puiser dans un corpus tellement éloigné de notre
sensibilité, de notre culture ? Nous répondrons que nos racines les plus
profondes de notre « souche » ne puisent pas forcément leur
nourriture dans cette terre d'Occident.
Où étais-je quand je n’étais pas ici ? Si un livre me parle vais-je
lui imposer silence sous prétexte qu’il n’est pas « de par chez
moi »? Si un sage m’indique la route, vais-je lui demander son
passeport ?
Nous nous sommes proposé de
relire la BG, (plus précisément les passages abordant différents yoga : Karma,
Bhakti, Jnâna, Râja), d’en extraire l’essentiel (après synthèse pour éviter
trop de détails et de répétitions) et d’oser en dégager un peu de sens mais
sous une autre forme que celle qui consiste presque toujours à imposer une
interprétation.
En d’autres termes, plutôt que de nous appliquer à des commentaires didactiques (il y en a déjà tant, et tellement plus pertinents et autorisés que les nôtres !), nous nous sommes livrés à un jeu de questions, celles que des élèves nous ont posées ou celles que nous nous posons à nous-même ! A ces questions nous avons essayé de répondre un peu, pour éclairer, dévoiler, amorcer une réflexion, donner envie d’aller plus loin, faire réagir – du moins nous l'espérons. Parfois nous ne répondons pas, ou partiellement, ou encore par d’autres questions … Ainsi chaque lecteur sera aussi incité à chercher en lui-même ses propres réponses. Ce qui est certain c'est qu'en aucun cas nous n'avons eu la prétention de détenir ni d'imposer la Vérité.
En d’autres termes, plutôt que de nous appliquer à des commentaires didactiques (il y en a déjà tant, et tellement plus pertinents et autorisés que les nôtres !), nous nous sommes livrés à un jeu de questions, celles que des élèves nous ont posées ou celles que nous nous posons à nous-même ! A ces questions nous avons essayé de répondre un peu, pour éclairer, dévoiler, amorcer une réflexion, donner envie d’aller plus loin, faire réagir – du moins nous l'espérons. Parfois nous ne répondons pas, ou partiellement, ou encore par d’autres questions … Ainsi chaque lecteur sera aussi incité à chercher en lui-même ses propres réponses. Ce qui est certain c'est qu'en aucun cas nous n'avons eu la prétention de détenir ni d'imposer la Vérité.
GD
Bonjour,
RépondreSupprimerJe découvre votre site. Quel Bonheur !
Merci pour ce travail ! Clair ; Précis.
Une grande richesse Spirituelle !
Philippe Lille
Merci Philippe pour ce commentaire bienveillant.
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