Des "Easterns" religieux ?
"Je pense sincèrement que, de tous les sujets qui existent — y compris la totalité, de l'oeuvre de Shakespeare —, le mythe le plus riche, le plus dense et le plus complet, c'est Le Mahâbhârata. En Inde, on dit : « Tout ce qui n'est pas dans Le Mahâbhârata ne se trouve nulle part. » Je suis d'accord." (Peter Brook)
Une "épopée" est un
"long poème où le merveilleux se mêle au vrai, la légende à l'histoire,
dont le but est de célébrer un héros ou un grand fait" (Petit Robert)
comme par exemple, en France, La Chanson
de Roland.
Deux grandes épopées indiennes : le
Râmâyana (24 000 strophes) et le Mahâbhârata (100 000 strophes).
"Les
poèmes épiques sont à la fois, histoire, mythe et folklore, et leur attrait
éternel, leur influence sur les valeurs morales, éthiques et religieuses ont
modelé, pendant des générations, la vie quotidienne de millions d'hommes et de
femmes." (Anil de Silva)
Le Râmâyana
Le Râmâyana
de Valmiki, à
l'origine, n'est pas un livre sacré. Inscrit dans la tradition orale comme les
textes des Veda. Mais ces derniers, enseignés aux seuls brahmanes devaient être
restitués très fidèlement. On peut estimer qu'ils sont donc restés inchangés.
Ce n'est pas le cas de textes comme le Râmâyana auxquels on apportait des
modifications par interpolations, additions…
Quant à
les dater avec précision, c'est impossible (puisque remaniés). On date les 1ers
manuscrits mais leur apparition les précède sans doute de beaucoup.
"Des deux poèmes, c'est le Mahabharata
qui est pour l'essentiel le plus ancien, car son thème central provient de la
période obscure qui suivit la composition du Rig Véda, le premier grand texte littéraire de l'Inde.
Quelques-uns des noms des princes, sages et prêtres mentionnés dans le Mahabharata se trouvent aussi dans
des sources datant de la fin de la période védique, et le thème du poème a pu
se développer autour de la tradition d'une grande bataille qui se serait passée
vers 900 av. J.-C. Mais avec les siècles l'histoire a été tellement allongée et
développée par l'introduction de nouveaux personnages et de nouveaux épisodes
qu'il n'est plus possible maintenant de définir son noyau historique. Il y a
même des raisons de croire que le héros divin Krishna, qui joue un rôle si
important dans l'histoire telle que nous la connaissons, est une interpolation
et n'existait pas dans la tradition martiale qui a donné naissance au poème.
D'après des références trouvées dans d'autres textes sanskrits, il semble que
l'histoire, sous une forme peu différente de celle que nous connaissons
maintenant, était courante dans l'Inde du Nord un siècle ou deux avant l'ère
chrétienne et peut-être dès 400 av. J.-C." [1]
Résumé du Râmâyana
Rama :
fils aîné du roi Dasharatha qui, dans la ville d'Ayodhya gouverne le royaume de
Koshala, dans la plaine du Gange. Dans les forêts avoisinantes : démons (rakshasa). Rama et son jeune frère Lakshmana, sont appelés à chasser ces
démons. Ils le font et se rendent à la cours d'un roi du sud de l'Himalaya,
Janaka.
La fille de ce dernier, Sita, est à marier. Pourra l'épouser celui qui réussira à
soulever et bander un arc immense. Rama réussit, épouse Sita, revient à
Ayodhya. Mais la belle-mère de Rama rappelle à son mari une promesse passée :
elle exige que son fils succède à Dasharatha et que Rama soit exilé dans la
forêt durant 14 années. Dasharatha fidèle à la parole donnée autrefois cède
tristement. Sita, Rama et Lakshmana partent au sud de la plaine du Gange.
Sita
est enlevée par un puissant démon : Ravana qui l'emmène dans son chariot aérien
à Lanka.
Grâce au chef des singes, Hanuman, Rama et son frère découvrent le
lieu de sa détention. Rama bat Ravana mais Sita, sauvée, doit subir l'épreuve
du feu pour prouver sa chasteté. Ils retournent tous 3 à Ayodhya. Le père de
Rama est mort et il lui succède. S'en suit une période de prospérité.
Dans
une autre version l'histoire ne finit pas bien : Rama est contraint, pour
satisfaire l'opinion publique, de se séparer de Sita qui a perdu sa pureté
rituelle en habitant la maison d'un autre homme, bien qu'elle soit restée dans
sa captivité parfaitement chaste et fidèle à son mari… Elle sera bannie et ira
vivre dans l'ermitage du sage… Vamiki.
Cette
épopée fut transformée en un texte religieux par des auteurs brahmanes. Un
livre fur ajouté au début, un autre à la fin. Rama est alors désigné comme un
avatar de Vishnou. La lecture de cette histoire est alors apte à libérer du
péché. La bataille voit s'affronter le bien et le mal. Par extension, on y
verra même le conflit opposant les aryens et les non-aryens du sud (dravidiens), envahis par
les premiers.
"Le Râmâyana
est le récit, enrichi de mille prodiges, des aventures merveilleuses d'un héros
presque surnaturel ; il est écrit dans une langue de cour élégante. Ce n'est
pas l'Iliade, ni même l'Enéide qu'il faut évoquer, si l'on
veut lui trouver des homologues européens, mais plutôt des oeuvres comme "Parsifal", de Wolfram, ou
peut-être "Roland furieux",
de l'Arioste. Le merveilleux et le surnaturel hantent plus qu'ailleurs le
premier et le dernier livres, où Rama, le héros du poème, s'avère être une
incarnation du grand dieu Vishnou, qui a pris forme humaine pour sauver le
monde des tourments que lui faisaient subir les démons. Si bien que Rama est
encore adoré comme un dieu, et que le Râmâyana
est tenu pour un texte sacré. Il comporte nombre de passages tragiques et
émouvants, et se révèle une remarquable profondeur psychologique. Il enseigne
aussi les vertus du courage, de la loyauté, de la foi, du pardon et de la
solidarité.
Le Râmâyana ne
contient pas d'interpolations très longues et il donne, par son style et son
contenu, un sentiment d'unité beaucoup plus grand que le Mahabharata. […] Le récit est interrompu par de longs passages
descriptifs, qui comprennent de beaux tableaux des saisons indiennes, devenus
par la suite des éléments habituels et formels des poèmes épiques de cour en
sanskrit (Kavya). Le récit de
l'exil de Rama, par exemple, contient de magnifiques passages descriptifs ;
ainsi quand Rama décrit la saison des pluies :
"Vois combien plus charmantes à présent sont les forêts vertes sous la pluie continue, gaies de la danse des paons. Les nuages grondants, sous le faix pesant de l'eau, reposent sur les pics, où les accompagnent les grues qui, volant en file, à la joie des nuages, semblent une guirlande de lotus que pousse le vent. L'herbe verte et les fleurs couvrent la chaude terre comme une dame enroulée dans un châle multicolore." [2]
"Vois combien plus charmantes à présent sont les forêts vertes sous la pluie continue, gaies de la danse des paons. Les nuages grondants, sous le faix pesant de l'eau, reposent sur les pics, où les accompagnent les grues qui, volant en file, à la joie des nuages, semblent une guirlande de lotus que pousse le vent. L'herbe verte et les fleurs couvrent la chaude terre comme une dame enroulée dans un châle multicolore." [2]
Le Mahâbhârata [3]
Plus récent que le Râmâyana…
Compilé entre le - 4ème s. et le + 3ème s ?)
On
appelle cette épopée le 5ème veda car elle contient, dit-on, toute
la sagesse de l'Inde.
"Puisque le résumé de l'histoire du Râmâyana se trouve dans le Mahabharata, on peut en déduire que
le premier existait déjà quand prit fin l'adjonction d'interpolations au
second. Mais cela n'empêche pas que le Râmâyana
semble plus récent que le thème du Mahabharata,
et sa partie centrale a pu n'être composée que vers le commencement de l'ère
chrétienne. La capitale des Kaurava, Hastinapoura, autour de laquelle se
déroule l'histoire du Mahabharata,
est dans la partie occidentale du bassin du Gange, à quelque 80 kilomètres au
nord de l'emplacement de l'actuelle Delhi. Ayodhya, la capitale de Rama, est
dans la partie orientale de l'Uttar Pradesh, et la partie occidentale du
sous-continent ne joue qu'un rôle restreint dans l'histoire du Râmâyana. Dans le Mahabharata, le Deccan et le sud
dravidien de l'Inde sont à peine mentionnés, sauf dans des listes de noms de
lieux et de peuplades qui ont été évidemment ajoutées ou complétées au cours
des siècles où le poème s'est développé. Dans le Râmâyana, ces régions, ainsi que Ceylan, jouent un rôle
essentiel dans l'histoire, bien qu'elles soient décrites comme des terres
sombres et sauvages, essentiellement habitées par des démons et des singes qui
parlent et agissent comme des hommes. La cour de Dasaratha, dans le Râmâyana, est celle d'un roi hindou
typique de l'époque classique, non pas celle d'un chef comme celui que nous
rencontrons dans l'histoire du Mahabharata
et qui n'est que le premier entre ses égaux peu disciplinés. Bien que la
tradition hindouiste place Rama plusieurs milliers d'années avant les héros du Mahabharata, le Râmâyana reflète un état bien plus
avancé de la culture hindoue que le Mahabharata.
Une version étrange et très édulcorée de l'histoire, conservée dans les traditions du bouddhisme Theravada, suggère qu'il y aurait réellement eu, à une certaine époque dans les siècles qui ont précédé la naissance de Bouddha, un roi nommé Dasaratha, dont le vertueux fils Rama aurait été exilé à tort et aurait en fin de compte retrouvé son royaume. Mais l'émouvante histoire de la capture de Sita par Ravana et de sa délivrance finale manque dans la version bouddhiste, ce qui suggère que le Râmâyana, comme tant d'autres récits héroïques des temps anciens et médiévaux, est dû à la réunion de plusieurs sources et que certains des épisodes les plus dramatiques de l'histoire que nous connaissons n'avaient pas de place dans l'histoire originale. Comme le Mahabharata c'est une légende et non pas une page d'histoire écrite sobrement, ni même un reflet du processus historique de l'aryanisation du Deccan.
On a maintenant, dans une large mesure, démêlé l'écheveau des origines des récits" [4]
Une version étrange et très édulcorée de l'histoire, conservée dans les traditions du bouddhisme Theravada, suggère qu'il y aurait réellement eu, à une certaine époque dans les siècles qui ont précédé la naissance de Bouddha, un roi nommé Dasaratha, dont le vertueux fils Rama aurait été exilé à tort et aurait en fin de compte retrouvé son royaume. Mais l'émouvante histoire de la capture de Sita par Ravana et de sa délivrance finale manque dans la version bouddhiste, ce qui suggère que le Râmâyana, comme tant d'autres récits héroïques des temps anciens et médiévaux, est dû à la réunion de plusieurs sources et que certains des épisodes les plus dramatiques de l'histoire que nous connaissons n'avaient pas de place dans l'histoire originale. Comme le Mahabharata c'est une légende et non pas une page d'histoire écrite sobrement, ni même un reflet du processus historique de l'aryanisation du Deccan.
On a maintenant, dans une large mesure, démêlé l'écheveau des origines des récits" [4]
Le contenu
La
première partie présente les personnages, très nombreux (des généalogies complexes ont été établies). Les principaux sont
ceux-ci :
Bhîshma, roi, fils de la déesse Gangâ ; les 3 fils de Vyâsa, son
demi-frère : Dhritarâshtra, roi ; Pându, roi ; et le sage Vidura.
Dhritarâshtra
a de sa femme Gândhâri, 100 fils, les Kaurava.
Pându a
de ses deux épouses, Prithâ (appelée aussi Kuntî) et Mâdrî, 5 fils, les
Pândava. Ils épousent tous Draupadi.
Entre
ces cousins (incarnant le vice et la vertu) surgit un violent antagonisme.
Krishna, neveu de Kuntî, et incarnation de Vishnou, est le fidèle ami
et conseiller des Pândava, en particulier du 3ème d'entre eux, Arjuna.
"L'histoire du Mahabharata est compliquée. Comme les
histoires grecques de la guerre de Troie qui ont donné naissance à l'Iliade,
et comme le cycle des mythes et légendes germaniques qui se sont cristallisées
dans le Nibelungenlied, le poème indien raconte une querelle violente
qui est devenue une guerre d'extermination. Les cinq fils de Pandou sont
injustement spoliés de leur royaume ancestral par leurs méchants cousins, les
Kaurava, et le reprennent après une bataille effroyable dans laquelle tous
leurs ennemis et presque tous leurs amis sont massacrés. Les parties narratives
du poème évoquent un âge héroïque, où les vertus viriles de bravoure, de
loyauté et de franchise sont particulièrement appréciées. Les héros, bons ou
mauvais, ne refusent jamais un défi — qu'on les convie au combat, à un concours
d'adresse ou à des jeux de hasard — et il est rare que les personnages
principaux se montrent vraiment poltrons. L'atmosphère du récit principal est
celle d'une société venant de dépasser le stade de l'organisation tribale, dans
laquelle la loyauté de l'individu envers son chef et la tribu est une qualité
essentielle.
Mais le Mahabharata
tel qu'il nous est parvenu contient plus que le récit poétique d'une guerre
légendaire. Il fourmille d'interpolations de toutes sortes, ajoutées longtemps
après la composition du récit principal. La plus longue est le Çanti Parvan,
le 12ème des 18 livres ou chants composant le poème et qui n'est pas, loin de
là, le plus court de ces chants. La longue agonie, après sa blessure, de
Bhishma, conseiller des Kaurava, sert de prétexte à une longue série de
passages didactiques sur de nombreux aspects de la politique, de la morale et
de la religion. De même Youdhichthira, l'aîné des cinq héros, qui est un joueur
passionné mais malhabile et dont le vice entraîne lui-même et ses frères en
exil, sert de prétexte à l'inclusion de la longue histoire du roi Nala, plus
ancien encore et possédé lui aussi par le démon du jeu, qui perdit sa femme et
son royaume aux dés et finit par les retrouver après de nombreuses aventures.
Cette interpolation, rédigée en vers faciles qui coulent naturellement,
constitue souvent pour l'étudiant la première introduction à la littérature
sanskrite dans le texte original. Son style et son contenu semblent indiquer
qu'elle est au moins aussi ancienne que le thème principal du poème et remonte
au temps des petits royaumes semi-tribaux d'avant l'époque de Bouddha.
La plus importante interpolation du Mahabharata
est incontestablement la Bhagavad-Gita, long poème religieux qui est, de
tous les textes sanskrits, celui qui a eu le plus d'influence sur l'hindouisme
moderne. C'est probablement, de toute la littérature sanskrite, l'ouvrage le
plus connu en dehors de l'Inde, qui a été traduit dans de nombreuses langues et
lu par des millions de personnes qui ne connaissent rien d'autre du poème dont
il fait partie. Le prétexte pour son inclusion est fourni, juste avant le
commencement de la grande bataille, par les doutes d'Ardjouna, le second des
cinq héros, à l'idée de combattre sa propre famille et ses amis. Son mentor
Krishna renforce sa résolution au moyen de ce long poème religieux, qui peut
lui-même provenir de l'assemblage de vers puisés à plus d'une source. C'est là
que Krishna se révèle comme une incarnation du grand dieu Vishnou. Les
interpolations plus brèves sont nombreuses et comprennent par exemple la belle
et célèbre légende de Savitri, la fidèle épouse qui sauve son mari des mains du
roi de la mort ; l'histoire de Rama, bref résumé de l'autre grand poème épique
hindou ; et l'histoire de Shakountala, dans une version assez différente du
thème choisi par Kalidasa. Ces nombreuses interpolations, narratives ou
didactiques, semblent avoir été incorporées au texte du Mahabharata par
divers copistes au cours des cinq siècles qui séparent l'empire Maurya de
l'empire Goupta, c'est-à-dire à peu près entre 200 av. J.-C. et 300 après. Vers
500 de l'ère chrétienne, le poème épique existait en entier sous une forme
voisine de sa forme actuelle. On peut déterminer la date d'achèvement d'après
les listes de tribus et de peuplades qui se rencontrent çà et là dans le texte.
Ces listes mentionnent les Huna (Huns Hephtalites ou Huns Blancs), qui n'ont
guère pu être connus des Indiens avant 400, date à laquelle ils étaient établis
en Bactriane, mais ne parlent pas d'autres peuplades telles que les Gourjara,
qui n'apparaissent qu'au sixième siècle. Mais, même après que le texte fût fixé
sous sa forme canonique, les manuscrits subirent de nombreuses modifications et
interpolations mineures, et on a pu identifier trois principales traditions du
texte du Mahabharata. Maintenant la magnifique édition du Bhandarkar
Oriental Research Institute de Pouna, aboutissement des travaux de nombreux
savants pendant plus de quarante ans, vient de fournir du poème un texte
authentique, tel qu'il existait à la fin de la période Goupta. A la suite des nombreuses adjonctions qu'il a reçues, le Mahabharata est beaucoup plus qu'un récit en vers, bien qu'il soit possible d'isoler le récit des nombreuses interpolations et de le présenter comme un poème héroïque. C'est le plus long poème du monde, comptant près de 100000 distiques d'au moins 32 syllabes chacun ; il a été justement appelé une encyclopédie de l'hindouisme à ses débuts. Le Mahabharata traite de presque tous les aspects de la vie religieuse, politique et sociale de l'Inde de ce temps, en général du point de vue du brahmane orthodoxe. Il contient de nombreux éléments didactiques à partir desquels se sont développés les Dharmaçastra, recueils de lois et préceptes, et les Pourana, longs poèmes sur les mythes, légendes et pratiques religieuses qui ont été composés à partir de la période Goupta. De sorte que, même si le récit lui-même n'a pas de valeur historique, le poème a un intérêt capital pour l'historien.
L'abondance des interpolations didactiques, qui a allongé le poème au point de le rendre si peu maniable, a de ce fait quelque peu diminué sa popularité. Mais le récit principal est universellement connu des Hindous de toute condition, et des auteurs plus récents ont composé, à partir de ses épisodes, de nombreux poèmes, pièces de théâtre et histoires en prose, tant en sanskrit que dans les langues modernes de l'Inde. Des versions abrégées du Mahabharata, omettant une grande partie des interpolations, existent dans la plupart des langues de l'Inde et du Sud-Est asiatique, et l'histoire des cinq héros, considérablement modifiée pour s'adapter aux goûts et traditions locaux, est toujours populaire dans le "wayang", le théâtre d'ombres indonésien. Cependant, à part les pandits hindous et les étudiants sérieux de l'hindouisme, bien rares sont ceux qui ont lu le Mahabharata en entier, même en traduction ; et, dans la forme sous laquelle nous le connaissons, il ne pourra jamais devenir un "classique populaire". Mais dans l'Inde il a longtemps constitué une mine de matériaux pour les auteurs plus tardifs et il l'est encore de nos jours."
[1] Arthur
L. Basham, "Courrier de l’UNESCO",
décembre 1967. La transcription des mots sanskrits ne doit pas vous servir de
modèle ! Par exemple les "u" sont écrits "ou" parce qu'ils se
prononcent ainsi…
[2] op. cité.
[3] "Le Mahâbhârata".
Une édition intéressante : textes traduits du sanskrit et annotés par Gilles
Schaufelberger et Guy Vincent - Les Presses de l'Université Laval, 2004.
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