Qu'est-ce que le "réel" ?
Quand la science rejoint le yoga
- "Pendant les trois cents dernières années, la science occidentale a été dominée par une conception mécaniste du monde […] La science traditionnelle voit l'histoire de l'Univers comme l'histoire du développement de la matière dans lequel la vie, la conscience et l'intelligence créatrice représentent les sous-produits accidentels, dépourvus de sens, d'une matière basiquement passive et inerte. L'origine de la vie et de l'évolution des organismes vivants est alors considérée simplement comme un épiphénomène ayant émergé lorsque le développement de la substance matérielle a atteint un certain niveau de complexité. ("La Plénitude de l'univers, Monaco, éditions Le Rocher, 1987, pp 11 à 13)- "Les faits scientifiques sont comme des pièces d’un puzzle qui représenteraient chacune des images qui, à elles seules, auraient une signification propre. Mais en observant certaines pièces on pourrait détecter des “symptômes” suggérant que ces pièces peuvent s’emboîter dans un ensemble plus vaste. Les révélations venues de la religion seraient des pièces supplémentaires ; une fois emboîtées en elles, les pièces scientifiques, tout en gardant leur signification propre, contribueraient à construire une image plus vaste ayant une autre signification que celle que la science seule peut donner." (Jean Staune, Lettre à Dominique Lambert)
Pour
savoir de quoi on parle…
La "théorie des quanta" est une théorie physique s'appuyant sur la
notion de "quanta" (quantité indivisible d'une grandeur discontinue -
ou paquets d'énergie en perpétuelle transformation[1])
qui a bouleversé la physique classique après 1900, période à laquelle Planck
puis Einstein, Bohr, Heisenberg, de Broglie, etc. ont mis en place la "physique quantique", nouvelle théorie
physique concernant le monde de l'infiniment petit. La "mécanique quantique" est née en
1925. C'est une branche de la physique qui étudie et décrit les
phénomènes fondamentaux à l'œuvre dans les "systèmes physiques" [2]
plus particulièrement à l'échelle
atomique et subatomique. Cette mécanique met en évidence des phénomènes défiant les lois que l'on
considérait jusque là comme allant de soi…
On ne peut plus croire, par
exemple, qu'à un même problème physique il existe une même solution. La présence
d'"états quantiques" accrédite la possibilité, pour un même phénomène,
de plusieurs résultats différents, logiquement incompatibles et pourtant
scientifiquement acceptables. Plus surprenant encore, ces états sont dits
"intriqués". Cela signifie que l'état quantique de deux objets[3]
ne peut être décrit autrement que dans sa globalité, donc en associant
obligatoirement ces deux objets, même s'ils sont à des millions de kilomètres
de distance. Surgissent alors des propriétés physiques qui ne seraient pas telles
si ces deux objets étaient étudiés séparément. On en déduit que des systèmes
physiques ont beau être séparés, ils ne sont pas indépendants et forment un système unique, quelle que soit la
distance …
Si, partant de ce phénomène
étonnant (nous verrons qu'il n'est de loin pas le seul), on affirme que tout
est relié, interconnecté[4],
il est impossible de ne pas établir un lien avec les expériences vécues par de
grands sages… Et les Upanishad acquièrent une coloration on ne peut plus
contemporaine même si, dans ce contexte spiritualiste, l'Unité dont il est
question est considérée comme divine : "Tout est ce Brahman éternel et immortel. L'Eternel est devant nous et
l'Eternel est derrière nous et au sud et au nord de nous et au-dessus et
au-dessous et partout étendu. Tout ce splendide univers n'est rien que
l'Eternel." [5] Comment dès lors ne pas être tenté de
formuler cette similitude sous forme d'une équivalence (pour ne pas parler
d'identité) entre deux domaines traditionnellement antinomiques : Eternel (métaphysique)
= Eternité (physique) ?
Plus proche de nous, un texte
d'Ellâm Onru (XIXe s.), peu connu en
français et dont Râmana Maharshi recommandait la lecture, affirme cette
interdépendance de la création, sans recours explicite à une dimension divine :
"Tout, incluant le monde que tu
vois, ainsi que toi-même, le témoin du monde, tout est Un […] Dans un même
arbre nous voyons des feuilles, des fleurs, des fruits et des branches,
différents les uns des autres, et qui pourtant ne font qu'un, étant tous compris
dans le mot "arbre". Leur racine est la même, leur sève est la même.
Ainsi toutes les choses, tous les corps, tous les organismes proviennent d'une
même source et sont activés par un seul et même principe vital : tout est
Un" [6]
Vivekânanda (1863 – 1902),
plus succinctement, affirme la même chose : il n'y a "Qu'une seule existence qui comprend tout, mais cette existence unique
apparaît comme multiple". La vague et la profondeur de la mer sont
uniques, les reflets du soleil sur les gouttes d'eau sont les images
innombrables d'un soleil unique… Il n'y a donc ni "je" ni
"vous". La dualité est une erreur de perspective, une fausse
connaissance, car "Lorsque l'homme
s'aperçoit qu'il n'existe pas deux
mais Un, il s'aperçoit qu'il est lui-même cet univers". [7]
Dans ce contexte, le Un dont il est question est évidemment
le brahman (= Soi suprême, Âme
cosmique, Absolu, Un-sans-Second, Cela, etc.)
La
Conscience qui apparaît divisée en une infinité de consciences individuelles, "n'est en réalité, au fond, rien d'autre
que la Conscience divine, absolue, qui «crée » le cosmos en projetant, en une
sorte de rêve cosmique, l'univers qui en essence n'a d'autre nature que celle,
spirituelle, de sa source. Tous les êtres, ainsi, participent de cette nature.
Ce ne sont pas des entités individuelles étrangères les unes aux autres, mais
des aspects, des niveaux, de la Conscience, réels ou illusoires selon le plan
d'où on les envisage, mais en tout cas jamais entièrement coupés les uns des
autres. D'où ces récits de « métaphysique-fiction » où un même personnage vit —
en rêve ou en réalité ? — plusieurs existences, ou bien retrouve dans la vie «
réelle » des gens et des lieux qu'il avait connus en rêve. Curieusement (pour
nous du moins), cette métaphysique de l'illusion cosmique aboutit à une
exaltation de la liberté, de la puissance de l'esprit humain, de l'effort
personnel, et non pas à la notion fataliste de l'inexorabilité des effets du
karman et de l'inutilité des actes, qu'on croit trop souvent en Occident être
le dernier mot de l'Inde." [8]
L'univers est Un. C'est donc à
ce constat qu'aboutissent de concert l'une des plus anciennes philosophies de
l'humanité et l'une des théories scientifiques les plus décisives de notre ère
– sachant qu'on est loin d'être au bout de nos surprises. Tous les événements appartiennent à une totalité,
elle-même partie d'une autre totalité… le tout formant une totalité dont on ne
peut rien dire ! Selon David Bohm, cette totalité inconnaissable, en
perpétuel mouvement, se manifeste à la manière d'un hologramme[9] . "Ce qui est impliqué ici, toutefois,
c'est que même ce "nouveau tout" se révélera lui-même comme un aspect
d'un autre "nouveau tout" plus tard. L'holonomie [10] ne
doit pas être considérée comme le but fixe et final de la recherche scientifique,
mais plutôt comme un mouvement dans lequel "des nouveaux touts" sont
continuellement en train de se manifester. [11]
La
réalité doit donc être comprise, non comme un assemblage d'objets ou entités
séparées, juxtaposées (pièces d'un puzzle), immobiles, facilement cernables, mais
comme un processus de plénitude indivise en état de flux et de
changement constant. En cela le principe de "continuité" (consistant
à passer d'un point à un autre par des points intermédiaires) de la physique
classique, acceptable dans l'environnement quotidien, ne peut plus être
généralisé. Les objets ne sont pas
indépendants les uns des autres, même séparés. Des connexions inexplicables
unissent des éléments situés à grande distance. Des expériences l'ont prouvé :
intervenir sur une particule modifie l'autre. En 1982, Alain Aspect démontrait
cette vérité en une expérience confirmée ensuite en 1997 par Nicolas Gisin :
deux particules étant entrées en interaction gardent des informations l'une sur
l'autre, bien qu'éloignées l'une de l'autre. Les connexions soumises à des
variables dites non locales peuvent
être situées hors de notre espace-temps et avoir cependant une influence dans
le monde que nous percevons.
La
mécanique quantique ne résout rien mais remet tout en question…
Bien d'autres constats nés de
cette physique éveillent des échos familiers si l'on se montre un peu attentif
aux systèmes philosophiques et métaphysiques anciens, pour la plupart
originaires du continent indien. Ce sont quelques-uns de ces points de
convergence, de ces carrefours certes parfois quelque peu hasardeux [12]
que nous allons parcourir. L'émerveillement est de tous les instants car, au
candide que nous sommes, la convergence de ce qu'a dévoilé la raison d'un côté,
et de l'autre l'intuition, paraît si patente, qu'on ne peut que s'extasier et
taxer d'obscurantisme l'attitude consistant à opposer systématiquement science
et spiritualité éclairée.
Ne délirons pas : la mécanique
quantique ne résout rien et surtout pas les grands problèmes métaphysiques.
Mais, d'une part, elle élargit notre champ de vision, notre compréhension de
l'univers – ce n'est pas rien ; et, de l'autre, elle anéantit des croyances simplistes
au nom desquelles d'énormes contre-sens philosophiques et religieux ont été
édifiés en principes et vérités absolues – ce n'est pas rien non plus !
Jean Staune[13]
résume fort bien l'attitude qu'il convient d'adopter face à la rencontre
possible entre physique quantique et spiritualité : "Finalement, qu'attend un spiritualiste intelligent de la mécanique
quantique ? Un spiritualiste va-t-il utiliser la mécanique quantique pour dire
ou faire dire qu'il y a un Créateur ? Non. Concernant la probabilité de la
notion de Créateur, il pourrait réfléchir sur le principe anthropique, en
discuter avec Trinh Xuan Thuan, Freeman Dyson, Paul Davies, John Polkinghorne
et d'autres. Va-t-il s'adresser à la mécanique quantique pour voir s'il y a un
sens dans l'évolution, si l'homme est là par hasard ou non ? Non. Il va, pour
cela, discuter avec des biologistes comme Anne Dambricourt, Rémy Chauvin ou
Michael Denton. Même s'il s'agit du domaine de la conscience, je reste persuadé
qu'un spiritualiste intelligent ne doit pas s'adresser à la mécanique
quantique, mais s'adresser à des personnes telles que Jean-François Lambert, sir
John Eccles ou d'autres, afin d'évaluer si l'homme est descriptible entièrement
en terme neuronal ou si quelque chose échappe à la description neuronale dans
l'homme…" [14]
Ce préalable clairement établi,
ce que permet la mécanique quantique à qui s'interroge sur la vie en général,
donc a fortiori à un pratiquant de yoga, c'est de réfléchir sur ce qu'on
appelle la "réalité" et de prendre conscience que non seulement il en
existe plusieurs niveaux (dont celui que nous imaginons faussement comme étant la
seule réalité - celle appréhendée par
nos cinq sens), mais que la matière, le temps, l'espace, la causalité, ne sont
pas des réalités objectives. Nos
belles certitudes rationnelles se trouvent impitoyablement balayées alors que
des concepts, formulés sur les bords du Gange, à l'aube de nos civilisations, considérés
comme peu fiables, voire farfelus, s'imposent à notre raison qui en vacille de
stupéfaction. Pierre Perrier illustre avec humour cette redécouverte de vérités
souvent qualifiées de fables en
narrant cette anecdote d'un grand physicien du XVIIIe siècle allé en Bretagne
faire des mesures sur le mètre. A son retour, quelqu'un lui demande s'il a eu
des difficultés avec les habitants. Il répond : "Pas trop. Mais quel
retard dans leur pensée : ils vont jusqu'à imaginer qu'il y a une influence de
la lune sur les marées !"
C'est ainsi que depuis
toujours se succèdent les théories expliquant le fonctionnement de l'univers.
En Europe les superstitions ont peu à peu fait place à la raison. Depuis le Siècle des Lumières, le mouvement
rationaliste puis, plus tard, au XIXe siècle, le positivisme et l'avènement des
sciences expérimentales ont permis l'épanouissement accéléré de la science
moderne.
Jusqu'à la fin du XIXe siècle, on considère que la
réalité physique peut être étudiée sans que les interventions de l'observateur
doivent être prises en compte. D'un côté l'objet étudié, de l'autre le
chercheur. L'objet en question, une particule par exemple, est "ici"
ou "là", au moment "x" ou "y" donc localisable
dans l'espace et le temps. Sa trajectoire est sensée répondre à des lois
établies une fois pour toutes par des savants comme Newton ou Maxwell
(déplacement des ondes).
Cette physique, avec ses principes[15],
suffit à expliquer les événements de notre environnement habituel, quotidien.
En effet, même la vitesse de nos bolides actuels les plus rapides n'a rien à
voir avec celle de la lumière mais, depuis qu'Einstein a découvert la nature
quantique de ladite lumière, nos perspectives ont changé et les lois de Newton,
pour ne parler que d'elles, se heurtent à des réalités beaucoup plus subtiles,
échappant à ce qu'on prenait pour des vérités immuables.
Jean
Bouchart d'Orval dans
L'impensable réalité [16] résume
très clairement les trois conceptions les plus connues qui, jusqu'à
l'interprétation quantique, permettaient d'expliquer notre univers :
"Selon
[un premier] postulat, les phénomènes
observés existent réellement et indépendamment de la conscience de
l'observateur. Le postulat du réalisme tient donc pour acquis la dualité
observateur/objet.
Un autre
postulat de base est le déterminisme : si l'on connaît toutes les conditions
initiales d'un système et de son environnement, on peut connaître avec
certitude le résultat de toute expérience ultérieure sur ce système, simplement
en appliquant les résultats d'expériences antérieures.
Une autre
prémisse est la séparabilité ou le confinement des systèmes : deux systèmes
suffisamment éloignés sont indépendants, car aucune influence d'aucune sorte ne
peut se propager plus vite que la lumière. Les mesures effectuées sur un
système ne sauraient influencer celles effectuées presque simultanément sur un
autre système suffisamment éloigné du premier. On pourrait réunir ces trois
prémisses - réalisme, déterminisme et séparabilité - sous le vocable dualité,
qui désigne alors l'existence d'entités réelles séparées et complètement
indépendantes obéissant à des lois prédéterminées.
La physique quantique rejette ces trois
prémisses classiques […] Ses prédictions ont échappé à toute contestation
jusqu'à maintenant. Elle constitue une des théories scientifiques les plus
prolifiques en même temps qu'une des plus fructueuses en matière de
prédictions. La théorie quantique, quatre-vingts ans après sa formulation
définitive, il faut le redire, n'a jamais été prise en défaut. Mais l'esprit
humain exige plus que cela d'une théorie scientifique. L'esprit demande à la
théorie d'expliquer les phénomènes, de nous dire pourquoi telle ou telle chose
se passe de telle manière. Et c'est ici que se tiennent les débats sur
l'interprétation de la théorie quantique."
Précisons : si on ne conteste
plus la validité des principes de la mécanique quantique, ses implications
théoriques ne rassemblent pas tous les physiciens dans une vision unanime.
Plusieurs points les opposent. En revanche tous reconnaissent notre incapacité
pratique à effectuer certaines mesures, observateur, appareil, système et environnements
étant enchevêtrés. Que ce soit la théorie
des états relatifs d'Everett (théorie des univers parallèles), ou celle de la
décohérence, toutes envisagent (de manière parfois divergente) le rôle,
l'action objective que joue – ou non -
la conscience-qui-observe sur
la matière observée.[17]
De même pour les instruments de mesure qui modifient inévitablement ce que nous
mesurons.
L'observateur, nous le
verrons, modifie la "vérité" inaccessible (= hors de notre portée
sensorielle) de la réalité observée. Nous touchons là un aspect fondamental de
cette mécanique[18]
qui cautionne scientifiquement ce qu'avaient découvert (intuitivement ?) les
penseurs indiens – avec les résultats qu'on peut imaginer… Si je n'ai pas accès
au "réel tel qu'il est" comment puis-je prétendre le connaître ?
Toutes mes certitudes basculent et les références apparemment les plus solides
s'effritent. Ce qui sert le plus à me situer et à comprendre ce que je vis
(matière, temps, espace, causalité) chancelle – et même s'effondre.
Contentons-nous pour l'instant
d'une découverte rassurante (?) : des êtres humains vivent depuis deux
millénaires avec cette certitude que rien de ce qui nous entoure et nous sert
de repère n'est vraiment digne de confiance ! Nous percevons le réel d'une
certaine manière somme toute fort commode mais cette perception repose sur une
illusion Cette découverte ancienne (2000
ans, disions-nous) constitue le syâd-vâda
(ou anekânta), doctrine jaina
formulant des thèses relativistes. Arrêtons-nous-y, elle le mérite.
[1] On le verra plus loin : contrairement aux apparences
la matière n'est pas solide ni immuable ; elle est constitué d'espace vide
traversé par des particules.
[2] Système physique : partie de l'univers située dans ce
qu'on appelle un "environnement".
[3] Dans ce contexte (science physique), la lumière est
considérée comme un "objet". Contrairement à ce que l'on dit, elle
n'est d'ailleurs pas à la fois onde et corpuscule. Selon l'expérience, elle
épouse tantôt l'aspect d'une onde (phénomène continu), tantôt celui d'un
corpuscule (phénomène discontinu). Elle n'est donc en nature ni l'une, ni
l'autre. Pensez au "neti… neti" sanskrit (= "ni cela… ni
cela") que répond le sage à qui réclame une définition du brahman (= l'Absolu, le Divin).
[4] Cf. l''"effet papillon" - expression née de
la conférence du météorologue Edward Lorenz, en 1972, à l'American
Association for the Advancement of Science intitulée: " Predictability:
Does the Flap of a Butterfly's Wings in Brazil set off a Tornado in Texas".
[5] "Mundaka Upanishad", II, 11 in Trois Upanishads traduc. Shri Aurobindo,
Spiritualités vivantes, A. Michel.
[6] Traduction de R. Caputo, publiée sur l'Internet
[7] Swâmi Vivekânanda, L'Homme
réel et l'Homme Apparent, conférence traduite
de l'anglais par J. Herbert, Union des Imprimeries, Frameries, 1936.
[8] André Padoux, Revue
de l'Histoire des Religions, ccv-3/1988, concernant les extraits du Yoga
Vasistha, traduit par Michel Hulin,
éd. L'autre Rive, Berg international
[9] C’est ce qu’il définit par "holomouvement". Les particules sont continuellement en déploiement ou en repliement. Hologramme, subst. masc. « Photographie obtenue par holographie » (Dew. Électr. 1973)
Holographie, subst. fém. « Technique photographique permettant de restituer le relief des objets et basée sur l'utilisation des interférences produites par la superposition de deux faisceaux laser, l'un provenant directement de l'appareil producteur, l'autre réfléchi par l'objet à photographier » (d'apr. Lar. encyclop. Suppl. 1968 et Sarm. Phys. 1978).
[10] Pour les spécialistes : caractère d'une liaison ou
d'un système holonome, c'est-à-dire
ne contenant que des paramètres de position sans les dérivées par rapport aux
temps de ceux-ci.Holographie, subst. fém. « Technique photographique permettant de restituer le relief des objets et basée sur l'utilisation des interférences produites par la superposition de deux faisceaux laser, l'un provenant directement de l'appareil producteur, l'autre réfléchi par l'objet à photographier » (d'apr. Lar. encyclop. Suppl. 1968 et Sarm. Phys. 1978).
[11] David Bohm (1917 – 1992), La Plénitude de l'univers, Monaco,
éd. Le Rocher, 1987
[12] Le maximum de précautions s'impose donc. Si nous ne
sommes pas physicien de haut niveau, et que nous prétendions établir des
similitudes radicales entre physique et philosophie (ou physique et
métaphysique), il est inévitable que nous risquions d'accoucher de monstrueuses contre-vérités. Ce qu'on
appelle le "concordisme" a conduit à des aberrations. C'est pourquoi,
il convient de faire preuve d'une humilité intellectuelle adaptée. Néanmoins,
si nous nous appuyons sur des faits avérés, contrôlés et cohérents, et nous
limitons à ce que des esprits plus autorisés ont mis en place, le risque
d'erreur n'est pas plus important que celui
auquel peuvent mener les calculs apparemment rigoureux des physiciens. Ce
type de rapprochement peut rendre notre vision moins étroite.
[13] Auteur du best seller Notre existence a-t-elle un sens ? Presses de la Renaissance, 2007.
[14] Intervention à l'Académie des Sciences morales et
politiques, 2002.
[15] Continuité, causalité-séparabilité,
déterminisme-prévisibilité, objectivité.
[16] Edition Almora
[17] Il existe en effet de nombreuses interprétations des
conséquences de la mécanique quantique, certaines étant en contradiction totale
avec d'autres. Faute de phénomènes observables, il n'est pas possible de
trancher en faveur de l'une ou de l'autre de ces interprétations : 1924 :
Hypothèse de De Broglie ; 1927 : Ecole de Copenhague et Théorie de l'onde
pilote ; 1952 : théorie de De Broglie-Bohm ; 1957 : théorie d'Everett (univers
multiples) ; 1970 : décohérence quantique ; 1986 : interprétation
transactionnelle…
[18] Hervé Zwirn propose une théorie conciliant des points
de vues jusque là opposés : le "solipsisme convivial" : chaque
observateur d'un même phénomène "vit dans son monde qui peut être
totalement différent de celui des autres, mais il n'existe aucun moyen de se
rendre compte des désaccords" (Intervention à l'Académie des Sciences morales
et politiques, 2002)
Thanks pouhr ce billet, ça fait vraiment du bien, tu devrais
RépondreSupprimeren faire plus souvent des comme ça =D
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